Hands do not touch your precious Me

RÉGIE ET CHOREOGRAPHIE Wim Vandekeybus

CRÉÉ AVEC ET INTERPRÉTÉ PAR Olivier de Sagazan, Lieve Meeussen, Wim Vandekeybus, Maria Kolegova, Mufutau Yusuf, Borna Babić, Maureen Bator, Davide Belotti, Pieter Desmet, Anna Karenina Lambrechts et Pjotr Nuyts

CRÉATION ARTISTIQUE AVEC L'ARGILE Olivier de Sagazan

MUSIQUE COMPOSÉE ET PRODUITE PAR Charo Calvo

MUSIQUE ORIGINALLE ADDITIONELLE (RED DANCE) Norbert Pflanzer

MUSIQUE ORIGINALLE ADDITIONELLE Jeroen Van Herzeele

LIVE CAMERA Wim Vandekeybus

ASSISTANT ARTISTIQUE Margherita Scalise

DRAMATURGIE Erwin Jans

STYLISME Isabelle Lhoas ASSISTÉE PAR Isabelle de Cannière

ACCESSOIRES Cèline de Schepper

CRÉATION LUMIÈRE Wim Vandekeybus et Thomas Glorieux

RÉGIE SON ET OPERATEUR VIDEO EN DIRECT Schröder

COÖRDINATION TECHNIQUE ET RÉGIE PLATEAU Thomas Glorieux ASSISTÉ PAR Benjamin Verbrugge
PRODUCTION Ultima Vez

COPRODUCTION KVS Brussel, Teatro Comunale di Ferrara

AVEC LE SOUTIEN DE Tax Shelter du Gouvernement Fédéral Belge, Casa Kafka Pictures Tax Shelter empowered by Belfius. Ultima Vez reçoit l'appui de la Communauté flamande et de la Commission Communautaire flamande de la Région de Bruxelles-Capitale.

© Danny Willems

A dialogue between the universes of Wim Vandekeybus, Olivier de Sagazan and Charo Calvo

Avec Hands do not touch your precious Me, Wim Vandekeybus crée un récit mythologique de confrontation et de transformation, de lumière et d’ombre, de mort et de renaissance. Il collabore pour ce projet avec la compositrice Charo Calvo, huit danseurs et – pour la première fois – avec le performeur et plasticien Olivier de Sagazan. Ensemble, ils mettent sur pied un univers où les corps, en tant que sculptures vivantes, de chair, se balancent entre l’utopique et l’horrible, entre le puissant et le fragile.

Le titre mystérieux et poétique est un vers tiré d’un hymne écrit par la grande prêtresse sumérienne Enheduanna à la déesse Inanna. Parmi les mythes entourant la déesse Inanna, sa spectaculaire descente aux Enfers est le plus intrigant. Inanna est la personnification divine des paradoxes de l’existence humaine. Ses actions reflètent les tensions et les contradictions qui jalonnent chaque vie individuelle. Retranscrits en écriture cunéiforme sur des tablettes d’argile, il y a plus de 4 000 ans, ces récits comptent parmi les plus anciens de l’humanité.

Tant les spectacles de Wim Vandekeybus que les performances d’Olivier de Sagazan explorent, chacuns à leur manière, la frontière entre le « corps » et l’« humain ». Vandekeybus a développé son langage chorégraphique sur base des réactions impulsives et instinctives qui naissent de la confrontation avec des situations de risque physique et de danger. Le cœur de l’œuvre de de Sagazan est la transfiguration du corps et du visage, à l’aide d’argile et de peinture, en un amas de chair anonyme. L’exploration des limites humaines menée par Vandekeybus et de Sagazan reçoivent un écho musical dans la texture matérielle et physique du paysage électroacoustique de Charo Calvo.

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