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"Danser, pour moi, c'est être guidé par une intuition intérieure plutôt que par la technique. Les mouvements sont là pour communiquer, avec les autres ainsi qu’avec soi-même, comme une expression honnête de soi. Le mouvement, c'est comme parler, chanter, rire,... Tant qu'il exprime quelque chose qui doit être dit d’urgence, imparable, comme une impulsion. Par conséquent, la danse est proche du théâtre. Un porteur d'états intérieurs, divulgués afin de raconter des histoires." -Wim Vandekeybus

Selon Wim Vandekeybus, l'animal est présent dans sa vie depuis le début. Son père était vétérinaire, emmenant son fils avec lui lorsqu'il était appelé pour la mise bas de juments. En 1986, Vandekeybus lançait Ultima Vez avec la première de What the Body Does Not Remember, une première œuvre qui a remporté un Bessie Award pour son innovation. Aujourd’hui, presque 35 ans plus tard et toute une série de spectacles et de films à son actif, Wim Vandekeybus est toujours à la recherche de nouveauté et d'innovation à l’aide de différents médiums (danse, musique, théâtre, ...). « Pour moi, la forme doit être différente à chaque fois », explique-t-il. "C'est pourquoi je peux créer un spectacle extrêmement musical (nieuwZwart), ensuite réaliser un film se basant sur les expériences d'un seul homme (Monkey Sandwich), après quoi je pourrais passer à une œuvre issue de la mythologie classique (Œdipe /bêt noir ou Die Bakchen) ou même à une pièce analytique au sein de laquelle la théâtralité joue un rôle capital (Talk to the Demon). Néanmoins, dans toutes ces productions très différentes, Ultima Vez reste fidèle à son propre langage gestuel. Tension, conflit, le corps contre l’esprit, risques et impulsions. Physicalité, passion, intuition, instinct.